2004 – No W Hotel Project – USA

6 Déc

2004, année des élections présidentielles américaines, l’engagement dans la lutte anti-Bush est fort.
Aidé par des militants déguisés en ouvriers de la voierie, cette action sera menée à l’Hotel W de New York où sera placée sur le logo de la devanture de l’hotel, une cocarde rouge qui barre le W formant ainsi le symbole W barré «No Bush!».
Avec la complicité du personneI qui fournit des pass et des uniformes de service, le papier toilette sera également remplacé dans plus de 50 suites et chambres par un papier toilette à l’éffigie de George W.

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No W Hotel Project – Campagne anti-Bush – Détournement in situ du logo de l’enseigne W Hotel
Contre-plaqué laqué, colle polyurethane – Time Square New York – 2004

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No W Hotel Project – Campagne anti-Bush – Détournement in situ du logo W Hotel
Remplacement des affichettes – Couloirs de l’hotel – Time Square New York – 2004

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No W Hotel Project – Campagne anti-Bush – Performance dans plusieurs suites et chambres du W Hotel.
Remplacement du papier toilettes par du papier à l’éffigie de George W Bush – Time Square New York – 2004

2003 – Dance Traffic Signals Project – USA

4 Déc

Profitant de la panne de courant historique «The New York City Blackout of 2003» cette installation fut réalisée à Brodway à l’angle de la 7ème avenue.
Boulonnage des quatre caissons lumineux en applique sur les mats des feux de signalisations destinés aux piétons.
Ces boitiers qui affichent «Dont’walk – DANCE» en lettres lumineuses représentent alors les seuls points lumineux du carrefour et même du quartier entièrement plongé dans le noir…
Ce dispositif fabriqué en atelier pour une exposition antérieure fonctionne sur batteries et aura une autonomie de 20 heures. Deux d’entre eux auront été volés durant la nuit.

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Dance Traffic Signals Project – Installation de 4 prototypes lumineux fonctionnant sur batteries la nuit du «New York City Black Out»
Caissons en contre-plaqué laqué – Diffusant – Leds – Batteries 12 volts – New York – Brodway – 2003

2002 – Stairway To Fatmen Project – USA

3 Déc

Aux États-Unis les escaliers sont majoritairement désertés au profit des escalators. Cette installation de panonceaux amovibles abandonnés dans le métro de New York et dans plusieurs zones commerciales interroge le public mais saura-t-il changer ses habitudes ?…Image

Stairway to Fatmen Project – Intégration de fausse signalétique dans le paysage public – Panonceau métal, sticker – Los Angeles – 2002

 

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Stairway to Fatmen Project – Intégration de fausse signalétique dans le paysage public – Panonceau métal, sticker – New York Subway – 2002

2002 – Traffic Light Button Project – USA

2 Déc

Cette intervention sur plus de 1200 boutons de feux rouges à Portland et San Fransico fut déclinée avec une dizaine de messages différents. Certains de ces collages sont toujours en place aujourd’hui.
Quelques photos prises par les internautes surgissent de temps à autre sur la toîle.

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Traffic Light Button Project – Détournement sur boutons appel piétons – Stickage – Portland – 2002

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Traffic Light Button Project – Détournement sur boutons appel piétons – Stickage – San Fransisco – 2002

 

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Traffic Light Button Project – Détournement sur boutons appel piétons – Stickage – San Fransisco – 2002

2001 – You Better Stop Project – USA

1 Déc

Ce projet consiste a s’approprier les panneaux-stop de l’espace urbain en en détournant le message initial par action de stickage. Cette campagne démarra à New-York, elle se poursuivi côte Ouest à Portland, San Francisco jusqu’à Vancouver durant toute l’année 2001. Pus de 2000 panneaux furent ainsi customisés à travers cinq états.
Ce projet donna naissance à l’édition «Stop In The Name Of Love» : une sérigraphies sur tôle limitée à 32 exemplaires produite aux Ateliers Blue Alert à Brooklyn.

ImageYou Better Stop Project – Détournement des panneaux STOP – Stickage – New York – 2001

ImageYou Better Stop Project – Édition de 32 exemplaires de panneaux «Stop In The Name Of Love»
Sérigraphie 2 couleurs sur tôle – Ateliers Blue Alert – Brooklyn – 2001

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You Better Stop Project – Détournement des panneaux STOP – Stickage – San Fransisco – 2001

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You Better Stop Project – Détournement des panneaux STOP – Stickage – Portland – 2001

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You Better Stop Project – Détournement des panneaux STOP – Stickage – Vancouver – 2001

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You Better Stop Project – Détournement des panneaux STOP – Stickage – San Francisco – 2001

Présentation

27 Oct

Martin Parker est un artiste franco-américain né en 1977 à Paris qui vit à New York.

Il incarne sans nul doute le nouveau mouvement d’art urbain né aux états-unis plus proche de l’art situationniste mêlant installation et performance.

Le virage avait été pris auparavant par les artistes Banksy, Invader, JR, Mark Jenkins et Zeus qui outrepassaient la simple démarche esthétique de rue en réintégrant au Sreet Art ce pour quoi il avait toujours été fait : une dose d’engagement citoyen, politique et sociétale.

Martin Parker troquera le graffiti, son médium de prédilection de 1990 à 2003 pour des actions de pirateries urbaines utilisant la  performances ou l’installation in situ.

Partant du constat qu’un artiste contemporain doit savoir manier tous les médias à sa disposition, Martin s’en donne à cœur joie. La rue reste son terrain de jeu, mais les moyens utilisés s’actualisent et se diversifient.

Du détournement de signalétique urbaine au hacking informatique en passant par le collage ou encore l’installation de rue, tout est bon pour mettre le doigt sur ce qui cloche dans notre nouveau monde.
Une de ses actions les plus audacieuse reste à ce jour le détournement de l’enseigne Lehman Brothers.
L’enseigne étant destinée à être vendue aux enchères, c’est avec la complicité des employés de l’entreprise de démontage qu’il recomposera avec une partie les lettres l’anagramme «Heal Throes».

La phrase restera visible plus de 2 heures sur le célèbre bâtiment avant de disparaitre : La «Nasty Urban Piracy» était née.

Tout comme pour l’artiste JR le mouvement devient peu à peu un mouvement d’actions participatives. Le public s’invite peu à peu à se greffer sur les actions de Martin Parker en réalisant eux même des stickages ou des pochoirs reprenant les grands thèmes de l’artiste.
Il recevra souvent par internet interposé des photos d’actions menées à l’autre bout du monde de détournement de feu Stop ou de boutons de feux rouges par d’autres citoyens du monde…

C’est en 2012 que de retour à Paris, qu’ il exportera la «Nasty Urban Piracy» dans les rues de la capitale par des actions souvent très éphémères, alors… à vos appareils photos !